L'INDOCHINE ET LE COUP DE FORCE JAPONAIS DU 9 MARS 1945


LA PAGE D'ÉRIC MINOCCHI

Informations fournies par Éric MINOCCHI concernant son grand-père le lieutenant Henri HÉRAULT.


Le 1er septembre 1936, l'adjudant Henri HÉRAULT arrive en Indochine pour un troisième séjour ; il est affecté au 4ème RAC. Il est accompagné de sa famille, à savoir sa femme, leurs deux filles (dont Monique, la mère d'Eric) et leur fils. La famille HÉRAULT habite au nord-est de la Citadelle, du côté du « Bureau de l’aviation » (la Direction de l’Aéronautique). Les enfants fréquentent le lycée Albert Sarraut (Cf. la photo de classe sur laquelle se trouve Jacqueline, la tante d'Éric).

Le 1er septembre 1938, Henri HÉRAULT est nommé adjudant-chef. Le 25 juin 1942, à l'occasion de sa nommination au grade de sous-lieutenant, il est  affecté au Groupement Automobile du Tonkin (GAT). Deux anx plus tard, le 25 juin 1944, il accède au grade de lieutenant.

Le 9 mars 1945, le lieutenant HÉRAULT, toujours affecté au GAT, participe aux combats dans la Citadelle de Hanoï. Son comportement lors de ces combats lui vaut d'être cité à l'ordre du régiment avec attribution de la Croix de Guerre.



Photo prise au champ de courses de Hanoï. Henri HÉRAULT est le 3ème au 2ème rang en partant de la gauche.
(Il a au dessus de lui un caporal en tenue foncée, et est au dessus de la 2ème femme en partant de la gauche).

La date de la photo n'est pas connue, mais en supposant que la galon de manche de Henri HÉRAULT soit celui d’adjudant,
on peut la situer entre septembre 1936 et septembre 1938.


Mme Lucienne HÉRAULT et ses trois enfants : Jacqueline, l'aînée, Monique et Jean-Pierre, accompagnés de la Thi Hai.


Henri HÉRAULT et ses trois enfants. Photo visiblement prise le même jour que la précédente.


Eté 1938 au Champ de course. De gauche à droite : Monique, Jean-Pierre et deux autres enfants non identifiés.


Photo prise le 18 mars 1939 (communion du fils SUBE) : Lucienne, Henri, Jacqueline et Monique HÉRAULT avec la famille SUBE.


La famille HÉRAULT lors de la communion de Jacqueline.


Jacqueline et Monique (avec un gros sparadrap sur le genou) en pousse-pousse rue Dieulefils.